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Capteur de gel : différentes méthodes de calcul pour lutter contre le gel

Gel

La température humide : une donnée essentielle à la lutte contre le gel

La température humide correspond à la valeur de la température au contact d’eau à l’état liquide. Autrement dit, c'est celle qui prend en compte l'humidité en suspension (humidité de l'air). Cette donnée est fondamentale dans le cas de la prévention et de la défense contre le risque de gel. En effet, les arboriculteurs et viticulteurs sont particulièrement dépendants du risque de gel, surtout au printemps, de mars à mai. Lors de cette période, les bourgeons commencent à se former. Or une gelée à cette période de l’année risque de brûler le bourgeon qui n’est pas encore assez résistant.

Le risque est majeur : perdre tout ou une partie de la récolte !

Le suivi de la température humide permet d’anticiper la température minimale qui peut être atteinte, et ainsi agir au bon moment.  Il existe deux méthodes pour obtenir cette valeur précisément.


Mesure physique VS mesure par algorithme

1) La mesure par capillarité se fait grâce à un capteur physique dédié. Dans ce capteur, la température humide est calculée par un thermomètre entouré d'un lacet imbibé d'eau.

2) La mesure par algorithme, se calcule à partir des mesures de température et hygrométrie.


Test comparatif : pourquoi opter pour la mesure par calcul algorithmique ?


Pour comprendre la différence entre les deux méthodes de calcul : il a fallu comparer les relevés de température humide, en définissant des seuils qui simulent les situations critiques pour les agriculteurs (gel).

Test effectué sur 15 jours de gel nocturne entre fin mars et début avril 2021 (5200 mesures), effectués à la même hauteur.

Résultats avec un seuil à >0°C :

● Mesure capteur physique : 110 déclenchements

● Mesure calculée par algorithme : 113 déclenchements

Martin Deuez, l'ingénieur ayant réalisé ces différents tests conclut en énonçant  "[..] dans plus de 99% des cas, les 2 solutions mesurent la même température humide. La solution physique du capteur de gel n’a donc pas d’avantage particulier en comparaison d’une solution par calcul algorithmique."


Cependant, 3 inconvénients clairs existent au capteur physique :


1) Un capteur physique, c’est un investissement supplémentaire pour seulement 2 mois par an.

2) La solution physique a besoin d’une maintenance très régulière : en période de risque de gel de printemps, 3 semaines suffisent pour que l’eau s’évapore. Le calcul de la température humide risque donc de ne plus être précis. Un entretien quasiment quotidien du capteur est alors nécessaire, et l’on perd l’intérêt de la météo à distance.

3) Certains modèles de capteur physiques ne possèdent pas d’abri et sont soumis au soleil, avec un impact important sur la durée de vie du capteur. En effet, il suffit de quelques mois pour que le lacet de capillarité soit cuit par le soleil ! La station n'est alors plus utilisable en l’état pour la saison suivante.

L’argument du capteur physique est finalement un sujet principalement marketing... qui coûte cher à l’agriculteur.


Gel Sencrop



Cet article a été rédigé par notre partenaire. La rédaction d’aladin.farm n'a pas participé à sa production. Pour plus d’informations sur ce fournisseur et/ou ses produits, contactez vos référents en coopérative/négoce.

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