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Le méteil d’hiver pour diversifier et sécuriser les ressources fourragères

La note Agreste publiée le 31 août 2022, annonce un déficit de 31 % de la production cumulée des prairies permanentes -par rapport à la moyenne 1989-2018- entre le 1er janvier et le 20 août 2022. C’est la plus faible production enregistrée depuis 2003.

Les estimations de rendement en maïs fourrage sont bien sûr elles aussi à la baisse. La succession des épisodes de canicules et de sècheresse, a entrainé des chantiers d’ensilages très précoces et des pertes de productivités et de qualités.

Face à la succession des aléas climatiques de plus en plus fréquents, il devient donc important de diversifier les ressources fourragères et protéiques. Le méteil d’hiver (association de céréales à paille et de protéagineux) peut être une des réponses, permettant à l’éleveur de compléter un stock fourrager déficitaire ou au moins de le sécuriser sur des périodes de productions moins soumises aux stress climatiques.

Dans ces associations, peuvent être utilisés : le blé, l’épeautre, le triticale, le seigle, l’avoine d’hiver ou le seigle fourrager. L’orge d’hiver, est peu recommandée car souvent à maturité trop précoce. Dans la majorité des cas, c’est le triticale ou le seigle (notamment pour sa résistance aux maladies et sa hauteur de paille), en association avec un blé qui sont utilisés. Le seigle fourrager est une bonne alternative avec son bon pouvoir couvrant et sa forte production de matière sèche. Le désherbage n’étant pas possible, il faut couvrir le sol au plus vite.

Pour les protéagineux, on retrouve classiquement le pois protéagineux ou fourrager d’hiver, la vesce et la féverole.

Il est recommandé de prendre des variétés avec de très bonnes résistances au froid et un petit PMG pour faciliter le semis.

Les semis peuvent s’étaler de septembre à octobre selon les fenêtres climatiques et les zones géographiques.

S’il est mené comme une culture intermédiaire, une récolte précoce a l’avantage d’optimiser le taux de MAT (avec un rendement légèrement moindre) mais surtout de ne pas pénaliser le rendement de la culture suivante par un semis trop tardif (un maïs par exemple).

Avec une récolte plus tardive (stade laiteux-pâteux de la céréales) on privilégiera le rendement avec un objectif de matière sèche entre 32 et 35 % mais on hypothèquera le rendement de la culture suivante…

Enfin le méteil a aussi l’avantage d’apporter des protéines et de la fibre dans les rations. Il est également une interculture permettant une bonne structuration et couverture hivernale du sol.



Cet article a été rédigé par notre partenaire. La rédaction d’aladin.farm n'a pas participé à sa production. Pour plus d’informations sur ce fournisseur et/ou ses produits, contactez vos référents en coopérative/négoce.

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