Les insecticides les plus utilisés varient en fonction des régions, des cultures spécifiques et des époques en raison des évolutions constantes dans le domaine de la protection des cultures. Cependant, certains d'entre eux ont historiquement été largement utilisés. Leur utilisation peut évoluer en réponse aux préoccupations environnementales, à la réglementation et aux progrès technologiques. Voici quelques catégories qui ont été fréquemment utilisées :
Organophosphorés : ils agissent en inhibant l'activité d'une enzyme présente chez les insectes. Le chlorpyrifos et le malathion font partie des organophosphorés couramment utilisés, bien que leur utilisation soit de plus en plus restreinte en raison de préoccupations environnementales et de risques pour la santé humaine.
Pyréthrinoïdes : Dérivés synthétiques des pyréthrines naturelles extraites de certaines fleurs, les pyréthrinoïdes agissent en perturbant le système nerveux des insectes. Des exemples courants incluent la perméthrine et la cyperméthrine.
Néonicotinoïdes : ils agissent sur le système nerveux central des insectes et ont été largement utilisés en raison de leur efficacité. Cependant, leur utilisation a suscité des préoccupations en raison de leur impact sur les pollinisateurs, conduisant à des restrictions dans certains pays.
Insecticides biologiques : Des alternatives plus durables et respectueuses de l'environnement, les insecticides biologiques incluent des micro-organismes tels que des bactéries (Bacillus thuringiensis), des virus (virus granulé de lepidoptères), des champignons (Metarhizium anisopliae) ou des extraits de plantes aux propriétés insecticides.
Inhibiteurs de croissance des insectes (IGR) : Les IGR interfèrent avec le processus de mue des insectes, perturbant leur développement. Le diflubenzuron est un exemple d'IGR.
