Les acteurs du secteur agricole sont confrontés à des défis cruciaux, notamment la nécessité de trouver des solutions pour atteindre leurs objectifs de décarbonation. L'une des pratiques prometteuses est l'implantation de cultures intermédiaires entre deux cultures principales. Ces cultures intermédiaires jouent un rôle essentiel en couvrant les sols pendant les périodes d'interculture, évitant ainsi la dégradation des sols et les pertes d'éléments minéraux, en particulier l'azote.
Avantages des cultures intermédiaires
Cultivées dans un objectif environnemental, ces cultures intermédiaires présentent de multiples avantages. Elles permettent de séquestrer d'importantes quantités de carbone, un élément bénéfique qui sera libéré pour la culture suivante. Cette double action de séquestration du carbone et de fourniture d'azote pour les cultures répond à des enjeux majeurs de durabilité et de décarbonation.
Lorsqu'elles sont cultivées dans un objectif énergétique, ces cultures intermédiaires sont essentielles à la production d’énergies renouvelables et de biocarburants. La modélisation précise de la quantité de biomasse permet d'anticiper les rendements et facilite ainsi le suivi et la prévision des flux de production énergétique visés.
Adoption croissante et défis
L'adoption croissante des cultures intermédiaires durant les périodes d'interculture répond à une attente des agriculteurs et des industriels en pleine expansion. Cependant, le manque d'outils précis pour quantifier la biomasse, élément essentiel à une transition réussie, constitue un frein à cette transition industrielle. Pour relever ces défis, des solutions innovantes sont proposées par des fournisseurs de services agricoles numériques (OAD), telles que l'estimation de la biomasse à l'aide d'images satellites.
Bénéfices pour les agriculteurs
Ces OAD, utilisant l'imagerie satellite offrent des bénéfices supplémentaires aux agriculteurs.
Disposer d'un outil de quantification objectif et précis représenterait un atout majeur pour intégrer plus aisément les filières environnementales ou carbone, en s'affranchissant des contraintes liées aux pesées terrain.
Ainsi, l’estimation de la biomasse des couverts par imagerie satellite permettrait aux agriculteurs de prendre des décisions éclairées concernant les pratiques agricoles. En répondant aux critères des certifications bas carbone ou des initiatives de compensation carbone, elle contribuerait à des stratégies agricoles plus durables.
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Cet article a été rédigé et illustré par notre partenaire. La rédaction d’aladin.farm n'a pas participé à sa production ni aux choix des visuels.
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