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Nutrition et amendements du végétal
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Les biostimulants
Compo Expert

Les biostimulants, des solutions novatrices pour sécuriser et optimiser les rendements

Semis en conditions difficiles, éléments nutritifs peu disponibles, stress hydrique ou thermique, nombreuses sont les embûches que rencontrent les cultures.

Les biostimulants les aident à optimiser leur fonctionnement et mieux puiser leurs ressources. Pour répondre aux exigences de production, tant en quantité qu’en qualité, dans un contexte d’aléas climatiques de plus en plus fréquents, les agriculteurs cherchent à renforcer la vigueur de leurs cultures.

Les biostimulants sont l’une des pistes pour y parvenir.« La définition européenne précise que les biostimulants sont des substances ou des micro-organismes qui stimulent des processus naturels des plantes ou de leur rhizosphère, indépendamment de l’apport d’éléments nutritifs ».

Les biostimulants ont pour but d’améliorer l’efficacité d’absorption et d’utilisation des éléments nutritifs, notamment en stimulant le développement du système racinaire des plantes, en aidant à solubiliser les éléments nutritifs ou encore en soutenant certaines fonctions métaboliques.

Les biostimulants concourent également à améliorer la tolérance des cultures aux stress abiotiques. Ces stress sont dus à des phénomènes physiques ou physico-chimiques, comme la chaleur, le manque d’eau, la salinité, ou à des carences (notamment nutritives).

Les biostimulants peuvent également agir sur la qualité, technique, nutritionnelle ou organoleptique, de la plante ou de la récolte, en soutenant la physiologie et l’activité métabolique du végétal .


Un large panel de produits

Les biostimulants ont différentes origines, qui sont, en très grande majorité, des produits naturels :

  • Extraits d’algues ou de plantes (par exemple, acides aminés de luzerne ou la glycine bétaïne de betterave)

  • Extraits de produits animaux (par exemple, acides aminés dérivés du cuir),

  • Micro-organismes (Bacillus amyloliquefaciens, Rhizobium sp…), mycorhizes,

  • Produits minéraux (silice).




Ces produits sont commercialisés sous différentes formulations : liquides, solubles, granulés et micro- granulés. Certains sont utilisables en agriculture biologique. Il existe des biostimulants adaptés à toutes les cultures, qu’elles soient annuelles ou pérennes. Il en existe même des spécifiques pour les gazons !

Les biostimulants ne sont pas des produits phytopharmaceutiques conventionnels ou de biocontrôle, qui eux, gèrent les stress biotiques (maladies, ravageurs).. Il ne sont pas non plus des engrais, car ils n’apportent pas d’éléments nutritifs en quantité suffisante pour contribuer à la nutrition des plantes. Cependant, on les classe dans la grande famille des matières fertilisantes et supports de culture.

Les biostimulants ne sont pas non plus des Préparations Naturelles Peu Préoccupantes. Issues de techniques empiriques, de fabrication artisanale, les PNPP ne disposent pas d’AMM. La réglementation distingue une catégorie des PNPP à usage biostimulant, dans laquelle, à ce jour, aucun produit n’existe.


Des allégations prouvées par une AMM ou par le règlement (UE) n° 2019/1009

Comme tous les produits utilisés sur les cultures, les biostimulants doivent suivre un long parcours d’analyses et de vérifications avant de pouvoir être commercialisés :

  • Dans le code rural, la règle est d’obtenir une Autorisation de Mise en Marché, délivrée par l’ANSES. A la différence des engrais, les biostimulants ne peuvent dérogés à cette règle par le biais d’une norme.

  • Au niveau européen , depuis juillet 2022, le règlement (UE) n° 2019/1009 permet la mise en marché des biostimulants à condition que le biostimulant soumis un dossier complet à un organisme dit notifié qui validera la constance de production, ainsi que l’efficacité du produit. A ce jour, ce système n’est pas totalement opérationnel car il y a une forte carence en organisme notifié en Europe et par ailleurs les normes de démonstration de l’efficacité ne sont pas encore complément finalisées.

Les biostimulants doivent obligatoirement obtenir l’un des deux sésames que sont l’autorisation dans le cadre du règlement (UE) n° 2019/1009, ou bien au niveau Français l’AMM MFSC (matière fertilisante ou support de culture, procédure d’homologation différente de celle des produits phytopharmaceutiques). L’AMM d’un produit est le gage de son innocuité et de son efficacité car, pour l’obtenir, une entreprise devra prouver la constance de son produit, c’est-à-dire que sa composition est homogène, invariable et stable. Sont également testées, lors d’essais, son innocuité, pour la santé humaine comme pour l’environnement, et son efficacité agronomique.


LE PETIT PLUS SANTÉ DES CULTURES

Pour faire un parallèle avec la santé humaine, les engrais sont les aliments, les produits phytopharmaceutiques, les médicaments et les biostimulants sont comparables aux vitamines et aux probiotiques.


Un système racinaire bien développé, clé de la réussite

L’apport d’un biostimulant maximise les chances d’avoir un bon système racinaire, donc une meilleure croissance et plus de résistance en cas de stress abiotiques.

D’autres biostimulants aident aussi les plantes à mieux absorber les éléments nutritifs. C’est surtout bénéfique dans les sols basiques. En effet, les pH supérieurs à 6,5 pénalisent la biodisponibilité de certains éléments, comme le phosphore, le fer ou le manganèse. La combinaison d’un plus grand volume racinaire et de nutriments plus assimilables donnent des plantes qui valorisent mieux les ressources nutritives du sol et qui sont mieux à même de résister aux stress.


Un soutien efficace face aux stress

Le gel est l’un des stress abiotiques qui peuvent mettre à mal le potentiel d’une culture. Il est particulièrement redouté en arboriculture et en viticulture quand il arrive au printemps, pendant ou après la floraison. Apporter un biostimulant après le gel va maximiser le rendement des bourgeons qui n’ont pas été touchés en aidant la plante à optimiser ses mécanismes physiologiques. Ils vont aider arbres et ceps à maximiser le potentiel de ramification et le redémarrage des bourgeons boutons floraux qui n’ont pas été endommagés par le gel.


Par manque d’eau comme par excès de température, les stress estivaux peuvent mettre à mal les récoltes. Des biostimulants aident les plantes à passer sans trop de dégâts ces périodes difficiles. Depuis les années 1990, le changement climatique se traduit par une modification de la répartition des périodes de pluie et une augmentation des températures. En agriculture, les conséquences sont déjà visibles.

Par exemple, dans les vignobles, le cycle de production est plus précoce de 2 semaines depuis 1980 et les vendanges commencent de plus en plus tôt. Alors même qu’elle doit déjà produire plus pour satisfaire une demande alimentaire en hausse, tout en respectant la durabilité de ses systèmes, l’agriculture doit faire face à ces stress thermiques et hydriques, de plus en plus marqués. Pour préserver les rendements et la qualité des produits agricoles face à ces stress estivaux, les biostimulants sont une des réponses, en permettant aux plantes d’être dans un meilleur état physiologique.


Autre problème estival, le stress hydrique s’installe lorsque la quantité d’eau transpirée par les plantes est supérieure à celle qu’elles peuvent capter par leurs racines. Cela peut arriver en période de froid ou en cas de forte salinité mais c’est surtout le cas en été quand se combinent des températures élevées et un sol sec. Grâce aux biostimulants, il est possible de limiter les pertes en eau par un renforcement des parois cellulaires et/ou des propriétés osmoprotectrices. L’action des biostimulants permet de réduire jusqu’à 15% l’évapotranspiration.


En résumé

Les biostimulants donnent les moyens aux plantes de mieux se défendre face aux aléas climatiques et de valoriser au mieux les ressources en eau et en éléments nutritifs.

Exemple de bénéfices en grandes cultures :

  • Optimiser la croissance des plantes à un stade précoce: effet starter.

  • Stimuler la croissance et le développement du système racinaire.

  • Homogénéiser la levée des plantules.

  • Augmenter la biodisponibilité des éléments présents dans les sol calcaires, en particulier du phosphore.

Exemples de bénéfices pour plantes pérennes

  • Dynamiser et renforcer le système racinaire.

  • Réduire les problèmes de coulure.

  • Améliorer le rendement et homogénéiser la maturité.

  • Maintenir ou améliorer la qualité des récoltes.

  • Lutter contre les stress climatiques et notamment des coups de soleil (échaudage).


Cet article a été rédigé par notre partenaire. La rédaction d’aladin.farm n'a pas participé à sa production. Pour plus d’informations sur ce fournisseur et/ou ses produits, contactez vos référents en coopérative/négoce.

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