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Quelles sont les étapes clés de la protection contre la septoriose du blé ?

Pour maitriser la septoriose du blé, la combinaison de mesures agronomiques aide à diminuer le recours aux fongicides et à se passer du premier traitement. Le point sur les étapes clés, du semis à la floraison.

Malgré une année 2022 avec une pression maladie plus faible qu’en 2021, mieux vaut rester vigilant quant à la protection contre la septoriose. Maladie la plus dommageable du blé, les pertes peuvent aller jusqu’à 40 quintaux par hectare dans les parcelles non traitées.


L’agronomie en renfort pour limiter le risque fusariose

Le mode de conduite de la culture influe sur le niveau de pression parasitaire. L’approche agronomique est alors essentielle. Elle nécessite un arbitrage en fonction des objectifs de rendements, du risque maladie dominant et des exigences des cahiers des charges, notamment sur le choix des variétés. Plusieurs mesures agronomiques limitent le risque de développement de la septoriose :

Le choix d’une variété tolérante et travail du sol en priorité

En optant pour une variété tolérante ou résistante, la septoriose pourra difficilement se propager. Néanmoins, cette caractéristique ne s’applique pas à l’ensemble des maladies. Le recours à des variétés résistantes à la fois à la rouille jaune et à la septoriose contribue à supprimer le premier traitement. Après la récolte, et surtout en rotation courte, le broyage des résidus de la culture et leur enfouissement sont primordiales pour éviter la conservation du champignon et l’apparition de la maladie sur le blé suivant. Privilégier la diversification des variétés d’une année sur l’autre reste un levier important pour diminuer le risque de développement de la maladie et également pour favoriser la durabilité des résistances génétiques.

Décalage de la date de semis et de la densité à arbitrer

Le contact entre les feuilles et le maintien d’une hygrométrie sont deux conditions favorables à la sporulation. Le bon compromis de densité de semis est alors à trouver pour ne pas obtenir un couvert trop important qui faciliterait la propagation des spores. Plus le semis sera tardif, moins la culture sera exposée à la période cruciale correspondant à la première contamination. La progression de la maladie sera ralentie. Néanmoins, un semis tardif peut aussi pénaliser le rendement.

Pilotage de la fertilisation azotée

Un développement excessif du feuillage entretient un milieu humide et favorise le contact entre les feuilles, facilitant la propagation des spores. Les apports azotés sont eux aussi à raisonner en fonction de l’objectif de rendement et se modulent en fonction de l’importance de la pression maladie.

Raisonner sa protection fongicide en diversifiant les modes d’action des produits

Un programme de traitement se construit en fonction de la météo, des observations au champs, en évitant de développer la résistance. La recommandation est de diversifier les modes d’actions en alternant ou en associant des substances actives dans les programmes de traitements, et d’intégrer si possible un fongicide multisite, moins susceptible de sélectionner les populations résistantes. Une seule application de SDHI par saison est conseillée pour préserver l’efficacité de cette famille chimique. La vigilance impose de positionner au mieux les produits, avec des doses adaptées, pour éviter tout traitement inefficace. Ce qui implique une importante observation au champ et un recours éventuel à des outils d’aide à la décision.




Cet article a été rédigé et illustré par notre partenaire. La rédaction d’aladin.farm n'a pas participé à sa production ni aux choix des visuels.

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