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Risque de sécheresse : 69% de la France en déficit hydrique

Coup de chaud dans les champs. Après un hiver plus doux que la normale, le manque de pluie commence à se faire sentir dans plusieurs départements. A tel point que 69% des terres seraient actuellement en déficit hydrique, selon la première édition du baromètre de Weenat, le spécialiste français de la météo connectée.

C’est un fait : les aléas climatiques sont aujourd’hui plus fréquents, et plus violents qu’il y a quelques années. Dans l’histoire récente, il y a d’abord eu la sécheresse de 2020, année la plus chaude jamais enregistrée jusqu’à présent. Puis le terrible épisode de gel d’avril 2021, qualifié de “plus grande catastrophe agronomique du siècle” par le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie. 

Alors à quoi les agriculteurs doivent-ils s’attendre en 2022 ? Réponse avec les experts agro météo de Weenat, Emmanuel Buisson, Directeur Recherche et Innovation, et Maxime Zahedi, ingénieur agronome. A l’aide des technologies de météo spatialisée et de cartographie de Weenat, ils ont comparé les températures et la pluviométrie observées sur le premier trimestre 2022 avec les moyennes décennales. Les résultats sont sans appel.


+1 °C par rapport aux normales de saison

Premier constat : 2022 est une année chaude. Au global, les températures mesurées depuis le 1er janvier sont +1 °C au-dessus de la moyenne des 10 dernières années. La tendance est particulièrement marquée dans les Hauts-de-France et de la Normandie à l’Alsace, avec des températures bien supérieures aux normales de saison (+1,5 °C).

Si les mois de février et mars ont été doux, le début du mois d’avril, en revanche, détonne : plusieurs épisodes de froid intense et de fortes gelées ont été observés, notamment dans le Sud-Ouest et le Centre.

Mais concrètement, quel impact pour les cultures ? « La température influence grandement l'évolution des stades culturaux ainsi que l'évapotranspiration du sol et des plantes. Des températures élevées accélèrent le cycle cultural, le développement racinaire et foliaire, et accentuent donc leur besoin précoce en eau”, explique Maxime Zahedi. 


Barometre-agro-meteo-Weenat-temperature


69% des surfaces en déficit hydrique

Plus grave : selon les estimations de Weenat, plus de deux tiers (69%) de la France affichent actuellement un déficit de pluviométrie par rapport aux valeurs climatologiques des 10 dernières années.

La région PACA est particulièrement impactée. L’hiver 2022 s’y classe comme l’un des10 hivers les plus secs depuis 1959, selon Météo France. Le déficit de la recharge hivernale atteint entre 20 et 30% sur la région.

Le Nord de la France n’est pas en reste, avec un déficit pluviométrique de près de 20%. Sans oublier le Centre-Val de Loire et le Grand-Est, où le déficit de la recharge hivernale approche également des 30%.

Là encore, avril est venu casser la tendance générale, avec plusieurs épisodes pluvieux, notamment au sud de la Loire, ce qui a permis de recharger en partie les sols. Pas assez, toutefois, pour rattraper le déficit hivernal, selon Weenat.

Barometre-agro-meteo-Weenat-pluie

Pour Maxime Zahedi, en l’absence de pluie au cours des semaines à venir, la situation risque de devenir problématique : « On assiste à une sécheresse préoccupante des sols superficiels, dont la recharge est indispensable au bon développement des cultures tout au long du cycle végétatif ».

Résultat ? Les agriculteurs ont sorti leur matériel d’irrigation plus tôt que prévu. Dans la Vallée du Rhône, par exemple, plusieurs exploitants ont déjà réalisé deux tours d’eau sur leurs cultures céréalières. Autant dire que l’été s’annonce long.

Dans ces conditions, la principale difficulté consiste à gérer les ressources en eau dont dispose l’exploitation, pour les faire durer jusqu’à la fin de la saison d’irrigation. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle de plus en plus d’irrigants font le choix de s’équiper de tensiomètres agricoles ou de sondes capacitives pour piloter l’irrigation.

Installées au plus près des cultures, ces outils permettent de suivre en temps réel l’impact d’une pluie ou d’une irrigation. Et grâce à l’application Weenat, les informations des sondes sont accessibles directement depuis un téléphone ou un ordinateur. Avec cette méthode, les agriculteurs peuvent visualiser simplement l’état hydrique du sol, et décider du meilleur moment pour démarrer ou arrêter l’irrigation.




Cette publi-information a été rédigée par notre partenaire. La rédaction d’aladin.farm n'a pas participé à sa production. Pour plus d’informations sur ce fournisseur et/ou ses produits, contactez vos référents en coopérative/négoce.

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