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Phosphore : le raisonner comme un capital

Le phosphore est un élément essentiel pour les cultures car il est constituant des parois cellulaires et il intervient dans le métabolisme des plantes : sans phosphore, pas de photosynthèse.

Le phosphore est présent en grande quantité dans les sols mais peu disponible pour les plantes... Seulement 0,5 du phosphore total du sol est assimilable par les plantes. Schématiquement les réserves du sol en phosphore sont réparties dans différents compartiments plus ou moins disponibles pour les plantes.

Pour une bonne gestion de son capital phosphore, il convient de prendre les bonnes décisions en matière de fertilisation phosphatée en fonction de ses enjeux et de sa rotation.

Le besoin en phosphore dépend de la culture et du patrimoine phosphore du sol

Selon les cultures la sensibilité aux carences en phosphore est très variable.

Au-delà de la culture, le raisonnement de la fertilisation phosphatée dépend de la teneur du sol en phosphore révélée par l’analyse de terre.

Evaluer le patrimoine en phosphore va permettre de déterminer s’il faut opter pour une stratégie d’entretien de ce patrimoine (compenser les exportations et préserver le capital phosphore de son sol) ou bien s’il faut envisager une stratégie plus de redressement car le capital est insuffisant.

Le croisement entre les besoins de la culture et la teneur du sol en phosphore permet de déterminer la quantité de phosphore à apporter selon le raisonnement décrit suivant :

Investir sur le Phosphore c’est faire un placement moyen - long terme

Le phosphore apporté sur vos sols passe à l’état soluble avant d’être fixé aux particules du sol. Les liaisons avec les particules du sol sont plus ou moins fortes (pouvoir tampon du sol) et la solution du sol peut être rechargée avec le phosphore fixé dans le sol après prélèvement par la plante notamment.

Le phosphore apporté est ainsi mis en réserve dans le sol et seulement 20% de la dose de phosphore apportée est absorbé par la plante l’année de son application.

Bien choisir et positionner son Phosphore :

Préférer les formes solubles

Un engrais phosphaté est caractérisé par sa solubilité et l’indication de la teneur en phosphore de l’engrais est systématiquement complétée de précision sur sa solubilité dans l’eau et le citrate. Le choix de la forme d’engrais phosphaté est guidé par la situation. Par exemple, en phase de redressement il faut préférer les phosphores les plus solubles qui aideront ainsi à complémenter efficacement l’offre du sol. Il en sera de même pour les cultures les plus exigeantes en phosphore. Pour les cultures les moins exigeantes les apports réguliers sous forme organique, même si moins efficientes (phosphore moins biodisponible), peuvent accompagner efficacement le raisonnement dans la rotation.

Automne ou sortie hiver ?

Des apports à l’automne sur céréales vont aider la bonne implantation de la culture et donnent toujours de meilleurs résultats qu’un apport au printemps. Un apport au printemps sous forme d’engrais NP et NPK est un complément utile à la fertilisation phosphatée. En effet si les céréales ont des besoins en phosphore dès le début de cycle, c’est au début tallage que la disponibilité du phosphore est la plus déterminante. Cette stratégie d’un apport complémentaire au printemps permet dans beaucoup de situations de sécuriser son rendement.

Préférer l’apport de phosphore en localisé

Augmenter ses « liquidités » : utiliser du phosphore protégé

Depuis quelques années de nouvelles formes d’engrais sont proposées sur le marché permettant de rendre le phosphore plus disponible pour les plantes et ainsi d’avoir une meilleure efficience de la fertilisation phosphatée. Dans certaines situations ils permettent de réduire la dose de phosphore apportée. Ce qui constitue un net progrès en matière de gestion des ressources naturelles dans la mesure où le phosphore est extrait de gisement qui ne sont pas renouvelés.

En conclusion, le phosphore est un élément indispensable pour les cultures et son raisonnement dans la rotation est nécessaire pour raisonner les doses d’apport. L’apport d’un engrais phosphaté est utile sur long terme et va entretenir le patrimoine en phosphore des sols. Pour réaliser des apports plus efficients, il convient d’opter pour un apport au plus proche des besoins des cultures, en localisé et avec des formes d’engrais les plus solubles ou biodisponibles.

Cet article a été rédigé et illustré par notre partenaire. La rédaction d’aladin.farm n'a pas participé à sa production ni aux choix des visuels.

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