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Piloter ses stocks et anticiper les déficits estivaux : les clefs de la réussite du bilan fourrager

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Les aléas climatiques estivaux qui engendrent des déficits fourragers ont un coût non négligeable pour les exploitations d’élevage. Plus la détection d’un manque de fourrages est tardive, plus la palette de solutions est restreinte et lourde de conséquences sur les résultats économiques. La fin du printemps, est un bon moment pour faire le point et anticiper les déficits de l’été.

Estimer les besoins des animaux et faire état de ses stocks

Le bilan fourrager consiste à mesurer l´état des stocks de fourrages présents sur l´exploitation (stocks disponibles et estimation des récoltes à venir) et à les comparer aux besoins du troupeau sur la période à venir. Ce calcul, bien connu des éleveurs, doit surtout être réalisé à intervalles réguliers afin d’anticiper d’éventuels problèmes. Il est intéressant de le mener sur la période de la fin de printemps / début d’été, et de l’actualiser une fois les récoltes de maïs terminées pour les exploitations à dominante ensilage, ou à la fin de la période de pâturage pour les exploitations à dominante herbe.

 Des outils pour réussir son bilan fourrager

Ils existent des outils de calcul simplifiés en ligne qui fournissent la méthode pour réaliser le bilan pas à pas. Le Gnis propose également un document Excel relativement simple d’utilisation pour réaliser le bilan fourrager d’une exploitation en une vingtaine de minutes.

L’importance de garder une certaine sécurité Antoine Thibault, alias @AgriSkippy, à la suite de la sécheresse estivale de 2018, explique sa méthode de bilan fourrager dans une vidéo. L’éleveur précise qu’il se base sur « les hypothèses les plus pessimistes possibles », tant sur les besoins des animaux que sur l’état de ses stocks actuels, afin de garder une certaine marge de sécurité.

Une des clés de réussite est surtout d’actualiser régulièrement le bilan, au vu des incertitudes associées à l’offre fourragère des mois à venir. Les préconisations de l’Institut de l’élevage sont de prévoir, tous fourrages confondus, deux mois de stocks excédentaires soit environ 1 t de MS de stock par UGB. Selon les résultats du bilan, une réflexion sur les possibilités de pâturage et les opportunités de constitution de stock additionnel devra être menée.


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Les informations généralistes contenues dans cet article ne sauraient remplacer un diagnostic personnalisé des parcelles.

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