Présent dans tous les bassins majeurs de production français de tournesol, le mildiou provoque également des pertes de rendement importantes en cas de pression significative.
Cette maladie est l’une des plus impactantes pour le tournesol, pouvant conduire en cas d’infection massive et précoce à la perte quasi-totale de la récolte. Cette maladie est due à la présence d’un champignon capable de se conserver plus de 15 ans dans le sol. Les conditions météorologiques conditionnent son apparition de manière conséquente depuis maintenant 3 ans. Des pluies régulières au semis, des températures moyennes comprises entre 15 °C et 18 °C, ainsi que des sols compactés et mal aérés favorisent le développement du mildiou.
Cette maladie peut conduire à la perte quasi-totale de la récolte !
Le risque mildiou peut être réduit par des mesures agronomiques simples et efficaces. Ce raisonnement à la parcelle et à l’échelle de la rotation sur plusieurs années permet de rendre la gestion du mildiou la plus durable possible. L’allongement des rotations limite la pression mildiou dès lors que le tournesol revient une année sur trois (ou plus). Le semis dans un sol bien ressuyé et réchauffé est une technique d’esquive éprouvée. En cas de fortes précipitations annoncées dans les 5 jours avant ou après le semis, il est conseillé de décaler le semis.
De plus, il est préconisé de détruire par un désherbage adapté toutes les espèces pouvant héberger le mildiou : repousses de tournesol (y compris dans les autres cultures) et mauvaises herbes comme l’ambroisie, le bidens, le xanthium. Enfin, les plantes hôtes du mildiou en interculture, susceptibles de multiplier le mildiou, sont à éviter.
La génétique : un levier solide pour lutter contre le mildiou
En complément de ces mesures agronomiques, le choix variétal apparaît comme le levier principal de la stratégie de lutte contre le mildiou. Les variétés de tournesol LG bénéficient d’une nouvelle résistance multigénique, à forte complémentarité, qui offre une sécurité optimale sur les races connues les plus virulentes et les plus présentes en France. Parmi les 9 races identifiées de mildiou en France, la 714 présente un comportement atypique et exprime une nouvelle virulence. Il est à noter que la race 714 impacte plus de 80 % des parcelles infectées !
Cette nouvelle souche résiste aux protections chimiques, mais également à certaines génétiques dites « résistantes », et a rendu la protection contre le mildiou compliquée. Grâce à leur Avantage « Résistance mildiou + », 100 % des variétés LG sont résistantes à la race 704 et 714 (toutes souches) et d’autres sont résistantes aux 9 races (toutes souches). L’objectif est de sécuriser l’installation du nombre de pieds en début de cycle.
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