Le colza est une culture qui a un besoin unitaire azoté élevé, soit 7 kg d’azote absorbé par quintal de grain produit. Les besoins sont particulièrement élevés en pleine montaison jusqu’au transfert des réserves au moment du remplissage des siliques. Les sorties d’hiver douces couplées à un matériel génétique précoce demandent également de l’azote à disposition pour un bon démarrage de la culture.
Avec le cours des engrais azotés qui avait déjà doublé ces derniers mois et qui explose depuis le début du conflit en Ukraine, la fertilisation azotée du colza est devenue un enjeu majeur pour la culture du colza tant au niveau du coût de cette charge que de la disponibilité.
La facture engrais représente déjà en 2022, 70 % du coût des intrants (600 euros sur un total de 850 euros par hectare sur la base de 1 unité d’azote (N) = 3 euros) *. Dans ce contexte, si dans les zones d’élevage les agriculteurs peuvent s’appuyer sur des engrais organiques disponibles sur l’exploitation, pour un grand nombre de colzaïculteurs, la gestion de l’azote au plus près des besoins devient un enjeu important pour profiter pleinement en trésorerie de l’envolée des cours du colza.
Sécuriser la juste dose d’azote en privilégiant des variétés « N-Flex »

Pour sécuriser le rendement du colza avec la juste dose, les colzaïculteurs peuvent s’appuyer sur les variétés LG dotées de l’Avantage « N-Flex » qui sont pourvues d’une capacité génétique à optimiser l’azote disponible durant leur cycle végétatif. Elles tolèrent mieux les manques ponctuels de fourniture azotée et sont moins pénalisées en cas d’absorption différée dû à des conditions climatiques particulières.
* Source : d’après simulation chambre d’agriculture de la Région Île-de-France – R. Crouzet – mars 2022
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