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Contre l’oïdium, la lutte préventive est de plus en plus précise

Quand un feutrage gris s’entend sur la surface inférieure de la feuille de vigne, puis colonise la face supérieure, c’est déjà tard… L’oïdium a pris ses quartiers sur la plante… Mieux vaut le bloquer tôt. Comment ? En prédisant sa progression grâce à un OAD intégrant un modèle spécifique à l’oïdium et en appliquant dès la première alerte un fongicide à haute efficacité en complément de la prophylaxie.

Maladie qui touche d’abord les jeunes organes de la vigne, l’oïdium est à éviter pendant la période critique de la floraison. Cette vigilance s’étend au minimum jusqu’à la nouaison. Quant aux repiquages pendant l’été, ils se révèlent de plus en plus fréquents à la faveur des chaleurs et des pluies d’orage, changement climatique oblige.

L’OAD, pour un suivi à 7 jours du risque oïdium

Insidieuse, cette maladie est difficile à prévoir à l’œil nu tout comme l’intensité des attaques. Le champignon peut déjà être installé dans la plante avant que les symptômes ne soient facilement visibles sur les feuilles. Le recours aux outils d’aide à la décision permet de suivre la pression maladie. En utilisant un modèle numérique spécifique à l’oïdium, le niveau de risque maladie peut être prédit à 7 jours. La règle, traiter au bon moment et si nécessaire, gagne en précision. Ainsi, ce raisonnement de la protection phytosanitaire du vignoble s’appuyant sur le digital farming peut permettre la réduction de l’Indice de fréquence de traitement (IFT) fongicide.

Une protection fongicide efficace

La protection contre l’oïdium se positionnera plutôt en pré-floraison jusqu’à fermeture de la grappe. Dans les parcelles sensibles, une protection précoce commence dès le stade 5-6 feuilles. Ensuite, les règles de l’alternance des familles chimiques propres à la gestion des résistances sont à appliquer. Le biocontrôle a sa place, notamment en fin de cycle, avec des solutions à base de micro-organismes.

En complément, la qualité de la pulvérisation reste un facteur clé dans la réussite de la protection contre l’oïdium. Les traitements fongicides face par face sur tous les rangs sont recommandés.

La prophylaxie pour limiter les risques de contamination

Autre levier complémentaire : la prophylaxie. L’objectif est de réduire la sensibilité de la vigne à l’oïdium en limitant la vigueur du cep. De plus, en limitant le tassement des feuilles, la compacité des grappes et en favorisant l’aération de la zone fructifère, les produits phytosanitaires protègent mieux la grappe. Parmi les méthodes recommandées : une fertilisation raisonnée, l’enherbement des rangs, le contrôle du volume de feuilles avec travaux en verts (rognage, effeuillage, éclaircissage, ébourgeonnage), le mode de palissage ou encore de taille.

Cet article a été rédigé et illustré par notre partenaire. La rédaction d’aladin.farm n'a pas participé à sa production ni aux choix des visuels.

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