Les modifications du climat poussent beaucoup d’agriculteurs à repenser leur agro-système en s’appuyant sur les principes de l’agroécologie. Mais comment concilier ces changements, parfois profonds, avec le maintien de la rentabilité des exploitations ? Devenu une véritable tendance de fond, ce courant s’appuie sur des processus écologiques et la mise en place de techniques alternatives… plutôt favorables à la productivité des exploitations.
Les derniers mois n’ont pas épargné le secteur agricole français. A la sécheresse s’est ajoutée une hausse des coûts de production rarement atteinte. Le coût des engrais a triplé et celui des produits de protection des végétaux et des semences augmenté de 10 à 20 %, avec des approvisionnements tendus. Sans oublier l’explosion du prix de l’énergie. Un véritable casse-tête pour les agriculteurs, mis au défi à la fois d’optimiser leurs dépenses tout en diminuant les factures. Car l’enjeu, lui, est resté le même : améliorer la rentabilité des productions et préserver la compétitivité du secteur.
Quelles pistes suivre ? Pour beaucoup d’experts, accélérer la transition agroécologique pourrait fournir la solution. Bon nombre de pratiques agronomiques dites “vertueuses” sont déjà connues : allongement et diversification des rotations et des assolements, rupture du cycle des adventices et des ravageurs, mise en place d’intercultures ou des couverts associés, choix de variétés moins sensibles aux stress, réduction du travail du sol. Toutes constituent des moyens pour notamment réduire les IFT (Indicateur de Fréquence de Traitement phytosanitaires) tout en préservant l’environnement et la biodiversité… mais pas uniquement.
Réduire les interventions pour alléger le poste intrants
Moins de traitements, moins de dépenses : ces techniques, inspirées par l’agroécologie, impactent de manière positive les résultats en allégeant le poste intrants. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres, néanmoins la généralisation de ces pratiques s'inscrit dans une démarche vertueuse. Exemple typique de stratégie à expérimenter dans les systèmes grandes cultures, le décalage des dates de semis. Cette approche permet d’éviter les périodes à risque. La densité de semis, la gestion des pailles ou la modulation des apports d’engrais sont autant de pistes à explorer, tout comme la diminution du travail du sol et le semis sous couvert qui, elles aussi, permettent de réduire les charges.
Côté numérique, l’offre en matière d’outils d’aide à la décision (OAD), de logiciels de gestion parcellaire ou d’imagerie satellitaire se démocratise. Sur la base d’éléments concrets, ces agrégateurs de données accompagnent la recherche d’une stratégie adéquate, en rationalisant la décision d’intervenir. Être alerté de la bonne fenêtre météo, par exemple, permet de positionner un traitement ou un biostimulant à la bonne dose et au moment opportun. Et sans faire de gaspillage : une optimisation qui joue, là encore, en faveur d’une économie côté porte-monnaie.
Les biosolutions au service de la transition agroécologique
Dans ce contexte, la bonne gestion des ressources hydriques est centrale. Le choix d’espèces précoces et adaptées au contexte pédoclimatique est un premier levier pour anticiper une éventuelle sécheresse. Connaître les périodes du cycle de la culture pendant lesquelles les besoins sont élevés est primordial. L’irrigation reste un atout pour les systèmes équipés. Néanmoins, la hausse du coût de l’électricité a fait grimper la facture. Sur ce point, des matériels permettent de piloter finement les tours d’eau en n’apportant aux plantes que ce dont elles ont besoin et au bon moment.
Accompagner la transition agroécologique passe enfin par l'utilisation de solutions innovantes, à l’image du BEST-a qui incarne une nouvelle génération de biosolutions. Facile à mettre en œuvre, cette technologie développée par Elicit Plant offre une opportunité supplémentaire de lutter contre le stress hydrique. Son principe actif s’appuie sur des molécules d’origine végétale, les phytostérols. Appliquées par aspersion foliaire, ces molécules déclenchent chez la plante un mécanisme métabolique de résistance au manque d’eau et une diminution de ses besoins. Préparée en amont, la culture peut ainsi maintenir ses performances lorsque la ressource hydrique vient à manquer. De quoi sécuriser son rendement et donc les investissements réalisés.
La transition agroécologique repose sur l’emploi de procédés efficaces et peu impactant pour l’environnement. En complémentarité des techniques agronomiques, de solutions innovantes - mécanique ou digitales, les biosolutions sont un outil supplémentaire pour l’optimisation des agro-systèmes et leur productivité.
Cette publi-information a été rédigée et illustrée par notre partenaire. La rédaction d’aladin.farm n'a pas participé à sa production, ni aux choix des visuels.
Pour plus d’informations sur ce fournisseur et/ou ses produits, contactez vos référents en coopérative/négoce.
