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Grandes cultures : quels besoins en azote ?

Ces dernières années, le marché mondial des engrais azotés s’est complexifié du fait des disponibilités limitées auprès des exportateurs, notamment dues aux hausses successives des coûts de transport et d'énergie, entre autres. Tous les engrais azotés simples sont impactés par des hausses tarifaires très significatives.

Dans ce contexte et au vu de l’augmentation du cours des céréales, il apparaît, plus que jamais, évident d’optimiser l’efficience de chaque unité d’azote apportée.

L’azote, un élément nutritif essentiel

L’azote joue un rôle nutritif déterminant pour la croissance des cultures avec, à la fois, un effet sur le rendement et la qualité des productions. L’azote est l'un des principaux constituants des acides aminés, des protéines et des acides nucléiques constituant les ADN et ARN. Il occupe par ailleurs un rôle important dans le processus de photosynthèse puisqu’il est l’un des composants de la chlorophylle.

Besoins et stratégies d’apport

Le besoin unitaire en azote se situe en moyenne à 3 kg par quintal pour un blé. Ce besoin diffère en fonction de la variété du blé et de l’objectif de rendement. En début de cycle, on constate généralement que les besoins en azote sont faibles pour les céréales à paille mais cette tendance s’inverse dès la reprise de végétation, avec un pic entre les stades “2 nœuds” et "floraison''.

Le fractionnement des apports en azote est donc une stratégie qui garantit une bonne alimentation tout au long du cycle de croissance des cultures. Fractionner en 3, voire 4 apports, est une méthode qui a déjà fait ses preuves pour atteindre le taux de protéines et les objectifs de rendement des cultures.

Quelques contraintes à connaître

Pour optimiser les apports d’engrais azotés et en tirer tout le profit, il est primordial de connaître quelques contraintes spécifiques aux formes d’azote. Tout d’abord, dans le cas d’apport d’ammonitrate, 15 à 20 mm de pluie sont nécessaires pour que l’azote soit utilisable par les racines de la plante. Par ailleurs, dans le cas de l’utilisation de solution azotée ou d’urée, le risque de pertes significatives par volatilisation est bien présent. Ces pertes sont avant tout liées au climat et aux conditions du sol.

Apport foliaire d’azote : une bonne stratégie ?

La fertilisation azotée requiert d’être attentif aux besoins des cultures. Pour ajuster au mieux la fertilisation azotée et assurer une bonne nutrition, l’utilisation d’un fertilisant foliaire concentré en azote est une méthode complémentaire qui a déjà fait ses preuves.

L’application d’un fertilisant foliaire azoté offre plusieurs avantages :

  • L’apport des unités d’azote est plus efficient qu’avec un fertilisant appliqué au sol (son efficacité est multipliée par 3 voire 4).

  • Les solutions foliaires étant assimilables par la cuticule des feuilles, leur efficacité est indépendante des conditions pédoclimatiques (contrairement à certains fertilisants au sol nécessitant des précipitations après l'apport comme mentionné précédemment).

  • Ce mode de fertilisation est également une réponse à des situations limitantes (bassin versant, directive nitrates, notamment) et permet une réduction de la dose totale d’azote administrée.

  • L’utilisation d’un fertilisant foliaire peut également pallier certaines exigences liées notamment à un cahier des charges spécifique.

  • Enfin, ce mode de fertilisation est assez simple et souple d’utilisation puisque les mélanges avec des produits phytosanitaires sont généralement possibles. L’application d’un fertilisant foliaire ne nécessite pas de passage supplémentaire.


Quel fertilisant choisir ?

Pour optimiser l’application d’azote en culture, l’utilisation d’un fertilisant foliaire semble être la meilleure solution. Comme l’azote, le soufre est aussi un macro élément nécessaire à la bonne croissance des cultures. Le soufre intervient dans la synthèse des protéines et son absorption est parallèle à celle de l’azote. Ainsi, l’apport conjoint de soufre dans des solutions foliaires azotées permet donc de valoriser ces deux éléments et de profiter pleinement de leurs effets.

En conclusion : de l’azote oui mais…

Compte tenu du contexte actuel (diverses augmentations tarifaires), l’utilisation de fertilisants azotés foliaires constitue une solution adaptée pour atteindre les objectifs de rendement et le taux de protéines des céréales. Il faut retenir que ce mode d'apport se traduit par moins d'unités mais plus efficientes par rapport à l'apport au sol. L’application de fertilisants azotés sous forme foliaire a également fait ses preuves sur maïs (entre 8 et 12 feuilles), sur pommes de terre, lin fibre et sur d’autres grandes cultures.

Cet article a été rédigé et illustré par notre partenaire. La rédaction d’aladin.farm n'a pas participé à sa production ni aux choix des visuels.

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