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Le socle commun sera-t-il suffisant pour préserver les sols agricoles ?

crédit : Staphyt

M. le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Julien Denormandie, a été questionné en juin 2021 dernier à propos de l’utilisation d’engrais phosphatés à teneur élevée en cadmium par Christian Jacob, agriculteur de profession et représentant du parti des Républicains.

Voici un extrait de sa réponse :

« Il est important d'encourager l'utilisation d'engrais à faible teneur en cadmium. Les propositions faites, et qui pour partie relèvent du niveau européen, font partie des options à l'étude. Au plan national, un projet de réglementation transversale sur l'innocuité et l'efficacité des matières fertilisantes dit « Socle commun de matières fertilisantes » est en préparation. Il découle de plusieurs lois récentes qui convergent sur la nécessité de fixer des teneurs maximales en contaminants, en particulier les teneurs maximales admises en éléments-traces métalliques, dont le cadmium, pour les matières fertilisantes quelles que soient leur nature et leur origine. L'objectif est d'assurer un niveau de protection homogène des sols agricoles et des productions alimentaires quelle que soit la voie de mise sur le marché du fertilisant (autorisation de mise sur le marché, conformité à une norme française, conformité au règlement européen, cahier des charges, plan d'épandage, etc.). Il est prévu dans ce projet de réglementation nationale de limiter le risque lié à la présence de cadmium dans les matières fertilisantes via l'encadrement des teneurs maximales en cadmium dans les matières mais aussi via l'encadrement des apports en cadmium cumulés sur une même parcelle, comme recommandé par l'Anses. »

Il semblerait pourtant, en l’état actuel du projet, que le socle commun ne suive pas complètement les recommandations de l’ANSES sur les apports admissibles de contaminants à la parcelle. En effet, les décisions politiques ont opté pour un flux de cadmium de 4 à 5g/ha/an à la parcelle, alors que les préconisations scientifiques de l’ANSES sont de l’ordre de 2g/ha/an.  

Sur le marché, des solutions permettent de respecter les recommandations de l’ANSES. En effet, d’une part, des engrais à faibles teneurs en cadmium existent et sont distribués sur le marché national. Conformément au règlement UE 2019/1009, ils sont notamment reconnaissables grâce à la mention « Faible teneur en cadmium (Cd) », une mention similaire ou une représentation visuelle à cet effet telle que le Green Label apposé aux fertilisants phosphatés PhosAgro par exemple. Par ailleurs, tous les producteurs de fertilisants phosphatés ont la capacité technique de réduire les teneurs en Cadmium par divers procédés industriels.

Rappelons que le cadmium est une substance cancérigène, un poison cumulatif, qui, selon le docteur Joël Poupon de l’hôpital Lariboisière à Paris, est un problème de santé publique du futur. Il convient donc de limiter sa présence au maximum.



Cet article a été rédigé par notre partenaire. La rédaction d’aladin.farm n'a pas participé à sa production. Pour plus d’informations sur ce fournisseur et/ou ses produits, contactez vos référents en coopérative/négoce.

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