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Printemps 2022 : Pulvé, EPI, local phyto … préparer les traitements des cultures dès maintenant

parcelles au printemps

L’hiver a à peine démarré qu’il faut déjà penser aux prochaines interventions dans les parcelles, qui vont évidemment dépendre, avant tout, du risque observé. D’ici là, voici quelques vérifications à mener pour aborder sereinement le printemps.

En profiter pour bien nettoyer et entretenir le pulvérisateur

Cette pause, entre deux périodes d’interventions, est idéale pour nettoyer à fond le pulvérisateur.

  • Côté tuyauterie, commencer par vidanger le circuit de pulvérisation et injecter un solvant, permettant de dissoudre les résidus de produits phytosanitaires. Puis démonter et immerger dans le même solvant les porte-buses, les bouchons de bouts de rampe et les buses. Procéder au rinçage et pour les buses, utiliser une brosse douce, de l’air comprimé ou une soufflette pour éliminer les dernières saletés et déboucher les orifices. Puis, remonter l’ensemble et en profiter pour vérifier leur état de fonctionnement, en les remplaçant si nécessaire. Les objectifs : maintenir la qualité de pulvérisation et l’efficacité du traitement.

  • Contrôler également toutes les pièces qui le nécessitent : filtres, pompes, manomètre, courroies ou chaînes de distribution, membranes de la cloche à air, serrage des colliers, pneumatiques…et remplacer si besoin.

  • Procéder au graissage des pièces métalliques articulées et changer l’huile de carter des pompes et des transmissions.

  • Concernant la carrosserie, un nettoyage à l’eau et au savon suffit, en enlevant au préalable les taches de rouille. Mettre de l’anti-rouille et faire les retouches de peinture utiles.

  • Une fois toutes ces opérations réalisées, il est possible d’utiliser une solution antigel pour éviter la corrosion de la tuyauterie, le dessèchement des joints et des membranes ou encore le bouchage des buses. A la reprise des traitements, il faudra évidemment rincer abondamment le circuit.

Cet entretien permet d’aborder sereinement le contrôle du pulvérisateur si la date arrive à échéance.

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Penser au contrôle du pulvé

Depuis le 1er janvier 2009, tous les pulvérisateurs doivent être soumis à un contrôle. Cette obligation concerne tous ceux possédant du matériel de pulvérisation soumis à la réglementation : agriculteurs, CUMA, ETA, collectivités… Le contrôle doit être réalisé dans un centre agrée par l’Organisme Technique du contrôle des pulvérisateurs (OTC-Pulvés, anciennement GIP Pulvés). Sa durée de validité est désormais de trois ans depuis le 1er janvier 2021, sauf pour les pulvérisateurs neufs, pour lesquels elle est restée de cinq ans.

Après le contrôle, deux possibilités : le pulvérisateur est conforme, un rapport est délivré avec une pastille verte à accoler sur le matériel ; ou, dans le cas contraire, le propriétaire dispose de quatre mois pour effectuer les réparations nécessaires et revenir pour une contre-visite.

Lors d’une inspection conduite par des organismes tierces, il est nécessaire de présenter le dernier rapport. En l’absence de contrôle réalisé dans les délais, le propriétaire encourt une amende de 1500 euros maximum. Si les réparations de mise en conformité n’ont pas été effectuées, le montant s’élève à 750 euros maximum.

Autres pénalités possibles, lors d’un éventuel contrôle PAC :  -1 à – 5 %  sur les aides selon le nombre d’années de retard.

Les règles se sont encore plus durcies avec un nouveau décret entré en vigueur le 1er octobre 2021. Ainsi, il est désormais interdit d’utiliser le pulvérisateur jusqu’à ce que les réparations soient faites, sous peine de sanctions. De plus, si le justificatif du contrôle n’a pu être présenté lors de l’inspection, le propriétaire peut le rapporter dans un délai de quatre mois. Au-delà, il est menacé de suspension de son Certiphyto pendant six mois maximum.

Faire le tour de son local phyto

Le local spécifiquement dédié au stockage des produits phytosanitaires permet d’assurer la protection des personnes et de l’environnement, conserver les propriétés physico-chimiques des spécialités et optimiser la gestion des stocks.

On peut commencer par examiner tous les équipements : serrure qui fonctionne pour fermer à clé, chauffage en état de marche, dispositifs d’aération et de ventilation non obstrués, étagères stables, éclairage qui s’allume, matières absorbantes suffisantes, signalisation toujours présente,…

Sur le rangement, il faut vérifier que les produits sont classés par famille et les « T, T+ et CMR » sont bien à part des autres. S’assurer également que les spécialités stockées ne sont pas périmées, disposent toujours d’une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) ou d’une dérogation d’utilisation, avec le bon étiquetage et qu’il n’y a pas de bidons vides oubliés ou avec une prise en masse. La gestion des déchets phytosanitaires est, de ce fait, importante, toujours dans le local phytosanitaire : emballages vides de produits phytopharmaceutiques (EVPP) dans des sacs plastiques,  et les produits phytopharmaceutiques non utilisables (PPNU) dans des bacs étanches pour prévenir les renversements ou les fuites.

Si les règles afférentes à la gestion du local phytosanitaire ne sont pas respectées, des sanctions sont prévues en cas de contrôle : suspension d’agrément, interdiction d’utiliser les produits, amendes…. Il faut donc rester vigilant sur ce sujet.

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Contrôler les équipements de protection individuels

Les équipements de protection individuelle (EPI) sont indispensables pour protéger des risques d’exposition cutanées et respiratoires aussi bien les salariés que les chefs d’exploitation, lors des traitements phytosanitaires, de la préparation de la bouillie jusqu’au rinçage du pulvérisateur. Dans un premier temps, il s’agit donc de vérifier si la tenue recommandée est complète : combinaison intégrale jetable ou réutilisable, tablier éventuellement, bottes étanches, masques à filtre ou à particules, lunettes et gants. Ensuite, il faut inspecter minutieusement l’état de chaque EPI : propreté, déchirures, trous…

Une attention particulière doit être portée aux masques. S’assurer qu’ils ont été stockés dans un sachet ou une boîte hermétique (cela permet notamment d’éviter la saturation des charbons actifs). Puis contrôler l’étanchéité, les raccords et la date de péremption des filtres, qui se conservent six mois maximum.

Un remplacement est à prévoir en cas de manque ou de détérioration.

Comme les produits phytosanitaires, les équipements usagés doivent être placés dans un sac translucide entreposé dans le local phytosanitaire, à côté des PPNU. Ce sac doit être ensuite déposé chez les distributeurs, partenaires “ECO EPI”, lors des collectes.

Rappelons que les EPI doivent être rangés dans une pièce à part du local phytosanitaire, au sec, idéalement dans un vestiaire dédié.

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