Le colza est un oléagineux, une plante riche en huile, mais aussi en protéines végétales. Son cycle végétatif d’environ 300 jours, réduit l’érosion, rompt le cycle des maladies des céréales et des mauvaises herbes dans la rotation. Le colza absorbe l’azote en automne, améliore l’état organique des sols et est une plante mellifère attractive pour les insectes pollinisateurs (abeilles).
Le cycle du colza se décompose en 4 grandes phases pour la mise en place des composantes de rendement
1. Mise en place du peuplement : du semis jusqu’à la sortie d’hiver
Le colza met en place la première composante de rendement : le nombre de plantes/m2. La réussite de l’implantation conditionne la biomasse, la robustesse du colza et donc sa capacité à supporter les attaques de bioagresseurs ainsi que les aléas climatiques. Un colza robuste pourra plus facilement exprimer son potentiel de rendement. La biomasse est un indicateur de la quantité d’azote absorbé par la culture, indispensable pour ajuster la fertilisation au printemps. En effet, le colza a la capacité de mettre en réserve l’azote dans ses organes pendant l’été et l’automne puis de le remobiliser dès la reprise de végétation au printemps.
2. Formation des siliques : du stade boutons accolés à la formation des siliques
Les siliques se forment pendant cette période définissant la deuxième composante de rendement : le nombre de siliques par plante. La plante peut exprimer à 100% son potentiel si le nombre de siliques est compris entre 6 500 et 8 500/m2.
Parallèlement, la plante développe sa surface foliaire. Une bonne couverture foliaire est primordiale pour le grossissement et le remplissage des grains.
3. Formation des grains : Du stade floraison jusqu’au début maturité
Du stade floraison jusqu’au début maturité. Durant cette période, les grains se forment. Ils définissent la troisième composante de rendement : le nombre de grains par siliques.
4. Remplissage des grains : De formation des siliques à la récolte
La plante remplit les grains. La dernière composante de rendement se met en place : le poids de mille grains. Un PMG élevé se caractérise souvent par un niveau relativement bas du nombre de graines/m2. Un PMG élevé n’est donc pas forcément synonyme de haut rendement. Dans un objectif d’assurer le potentiel de rendement, il est indispensable de favoriser la mise en place des différents stades des composantes de rendement.
Aujourd’hui, de nouvelles technologies peuvent répondre à ces attentes
1. Mise en place du peuplement
SONAR, est un engrais organo-minéral naturellement riche en bactéries utiles qui assure une bonne installation de la culture en favorisant l’activité biologique des sols.
Il limite la rétrogradation de certains éléments nutritifs (phosphore), et accompagne l’alimentation de la plante jusqu’à l’entrée d’hiver grâce aux éléments organiques qui vont se libérer progressivement. La biomasse est alors plus importante et le colza plus robuste.
Les SOLUTIONS BIOSTIMULANTES contenant différents principes actifs (micro-organismes et hydrolysats de protéines végétales) ont une capacité à favoriser la croissance racinaire et l’installation de la culture.
Ce type de solution agit au niveau de la rhizosphère, en améliorant la fertilité biologique du sol, en favorisant la solubilisation du phosphore, en stimulant la rhizogenèse, la germination et le développement des plantes.
2. Formation des siliques et des grains
Dans un objectif d’améliorer le nombre de siliques et le nombre de grains/m2, les solutions biostimulantes de la gamme ERYDA (tel que YIELD ou TRIMARAN 100), à bases d’hydrolysats de protéines végétales complémentées en bore, soufre et molybdène, vont permettre de faciliter cette composante de rendement grâce à leurs actions sur la photosynthèse, l’absorption des nutriments, et la régulation des équilibres hormonaux.
3. Remplissage des grains
Là encore, dans un objectif de favoriser le PMG, les solutions biostimulantes de la gamme ERYDA à bases d’hydrolysats de protéines végétales complémentées en bore, soufre et molybdène, vont permettre par leurs actions (photosynthèse, absorption des nutriments, régulation des équilibres hormonaux) de maintenir la croissance foliaire et limiter la sénescence et ainsi la mise en place de cette dernière composante de rendement.
En conclusion, ces différentes solutions apportent à l’agriculteur des performances technico-économiques dans le respect de l’environnement et de la santé humaine.
Hello Nature est toujours à la recherche de solutions innovantes pour répondre à vos besoins tout en respectant la nature et la santé humaine pour un développement durable de l’agriculture.
Cet article a été rédigé et illustré par notre partenaire. La rédaction d’aladin.farm n'a pas participé à sa production ni aux choix des visuels.
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