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Les débouchés du colza : une constante ébullition en innovations

Composante majeure du plan protéines français, le colza repose sur une filière compétitive, garantie de qualité et de sécurité sanitaire. Du côté de l’alimentation humaine, l’huile de colza est la 3ème huile la plus consommée au monde avec 24 Mt/an. C’est l’une des huiles végétales les plus riches en oméga 3 indispensables au bon fonctionnement du système nerveux et à une bonne gestion de l'inflammation. La production d'huile destinée à la consommation humaine est la 1ère filière en colza.


Du côté de l’alimentation animale, les résidus après extraction de l’huile, appelés tourteaux, constituent environ 55 % du poids de la graine à l’entrée du process. Riches en protéines, ils sont bien valorisés par les ruminants et les monogastriques, sous forme de granulés ou de farines. La filière innove même avec la valorisation de ces protéines pour l'alimentation humaine.

LE COLZA, SOURCE DE BIODIESEL PRIVILÉGIÉE EN EUROPE

En forte croissance, le marché des biocarburants est porté par une filière dynamique et innovante, à l’image des carburants français et 100 % végétaux OLEO100, COC100 ou PUR100. Concernant les carburants, en plus du traditionnel Diester dont la demande a tendance à stagner depuis 2017 en Europe, l’HVO (Huile Végétale Hydrotraitée) se développe, comme le B100 100 % colza sur les flottes de poids lourds captives ou même en test sur les trains. Ce débouché a fortement contribué à l’augmentation de la production des graines de colza au cours des dix dernières années.

LE COLZA BAS CARBONE, CRÉATEUR DE VALEUR

Le colza figure aujourd’hui en tête de pont du marché carbone, en proposant une rémunération au-dessus des prix du marché aux agriculteurs engagés dans des pratiques économes en CO₂.

Qu’est ce que la démarche GES(¹) ?

Initiée par le triturateur français Saipol en 2020, la démarche OléoZE fait figure de pionnière : en contrepartie de pratiques qui réduisent les émissions de CO₂ et autres gaz à effet de serre, l’agriculteur perçoit un bonus GES de 20 à 40 € (²) la tonne livrée. 300 000 tonnes de ces graines vertueuses sont visées d’ici 2023 pour alimenter le marché des biocarburants qualitatifs.

(¹)GES : Gaz à Effet de Serre (²)Prime souvent mise en avant durant les derniers mois

Cet article a été rédigé et illustré par notre partenaire. La rédaction d’aladin.farm n'a pas participé à sa production ni aux choix des visuels.

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